Philippe Legrand

La psychanalyse n’est pas tant une technique qu’une éthique
Le transfert, qu’elle favorise, est le vecteur de ce que l’un peut s’approprier de l’autre
L’éthique en question est une question de bien-dire,
un dire qui va du sujet supposé-non-savoir au sujet-supposé-savoir
un dire qui finisse à se dire sachant ne pas (tout) savoir…
Immense frustration qui met l’homme à sa place.

Brève introduction
de ce qui m’a été transmis de la psychanalyse
de ce que ma pratique de psychologue clinicien en hôpital psychiatrique, puis en libéral, m’a apporté et continue de m’apporter, pour être passeur de mots dont je n’ai pas l’exclusivité.
Ainsi résonne la pratique, qu’elle relève d’une psychothérapie psychanalytique ou d’une psychothérapie de « soutien ».
Ainsi résonne aussi l’expérience d’analyse des pratiques ou de supervision clinique pour laquelle je suis engagé, en duo, dans le cadre de « Sens en Questions », où le pluriel de « question » témoigne bien d’une associativité ouverte à un sens sans cesse en question.

Pour cette entreprise, quelques exigences sont incontournables :

l’idée qu’à priori un savoir supposé pourra se trouver en dehors de l’institution demandeuse
l’instauration d’un cadre bien défini, scrupuleusement respecté par chacune des parties (intervenants et équipe)
une posture d’écoute, d’accompagnement, d’empathie où le dernier (maître) mot n’a pas sa partie à-priori posée

Et en amont à tout cela :

– une contractualisation aussi claire que possible de ces termes entre les deux institutions contractantes.

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